Lapsit Exillis

Lapsit Exillis

Chivalrous fresco inspired by the Arthurian legends

There was a time when power struggles were determined by fighting to the death. Lapsit Exillis attempts to understand the motivating forces behind the behaviour and attitudes of the past by exploring the Arthurian legends (the knights of the Round Table in particular), their acts of love, their battles of honour and their bloody wars. On stage, a round table at an incline (with an axe-sword embedded in it) alternates between serving as a table or an arena. Battling with this incline, seven actors jump, dance, mime fights, sing, tremble and die while acting out the birth, apotheosis and fall of a very unusual secret society. The atmosphere is emphasised by a sound set and blends throbbing percussion beats with the unsettling beauty of the organ and mediaeval polyphonies sung by the actors.

Credits

Conception and direction: Ingrid von Wantoch Rekowski
Assistant: Manolo Sellati
Set and lighting: Stefan Heinrichs
Sound set: Julien Courroye
Sound production: Jean-Pierre Urbano
Costumes: Regine Becker
Performers: Dieter Bossu, Laurent D’Elia, Angelo Dello Spedale Catalano, Isabelle Dumont, Lumilla Klejniak, Candy Saulnier, Catherine Traveletti
Organ and improvisation: Jérôme Giersé

Production: Théâtre National Brussels, Lucilia Caesar
Copresentation: La Monnaie / De Munt (Brussels)
Supported by: the Fédération Wallonie-Bruxelles (Direction du Théâtre)

Press

L’effet de surprise passé, vient non pas la lassitude, mais cette sorte de fascination que donne la répétition des mêmes séquences, comme une boucle infernale, les vaincus se redressant pour mieux retomber, glisser, se relever encore, inlassablement, vaincus et vainqueurs tour à tour. Du reste, si l’on commet un lapsus, on découvre que curieusement le terme signifie glissement en latin, puis chute… de là à concevoir l’idée d’un éternel recommencement des erreurs humaines ? Dans un climat de brume, de bleu, de gris, l’univers sonore omniprésent et obsessionnel, le dispositif scénique étonnant et “7” (bien sûr !) comédien/ne/s véritablement impressionnants, assurent la réussite du projet de l’auteure-metteure en scène franco-allemande en résidence au Théâtre National.

(Critique, Suzane Vanina, 30/10/09)

Le spectacle fait évoluer, autour d’une table ronde dangereusement penchée, une petite société guerrière dans sa quête d’idéal, ses luttes de pouvoir, sa violence barbare, depuis l’essor jusqu’au déclin… Des polyphonies médiévales et une composition pour orgue accompagnent cette allégorie sombre, hypnotique, toute en tension.

(Alternatives Théâtrales, Isabelle Dumont, 2010)