Bug
Repas de famille
Bug
Repas de famille
Bug est une réflexion sur la famille – celle que l’on a, celle que l’on crée – si imparfaite soit-elle.
Sur des compositions de Jean-Luc Fafchamps, Daniele Ghisi et François Sarhan, Bug démonte par des procédés musicaux et gestuels le scénario du quotidien. Dans l’atmosphère paisible d’un repas de famille, le père, la mère et le fils, bercés par leurs habitudes, tissent patiemment leurs liens. Arrive l’Autre et son inquiétante étrangeté. Les gestes quotidiens dérapent et, devenus une mécanique insensée, provoquent glissements de sens et des sens. Le temps se dilate et se saccade en ellipses. Le bug fait son œuvre, cassant la belle et illusoire harmonie, exigeant de chacun un renouvellement de son jeu.
Crédits
Conception et mise en scène : Ingrid von Wantoch Rekowski
Assistanat : Manolo Sellati
Conseils dramaturgiques : Jean-Marie Piemme
Costumes : Regine Becker
Scénographie : Christine Grégoire
Son : Bart Aga
Réalisation informatique musicale : Ircam, Gregory Beller, Benjamin Lévy
Lumières et régie générale : Hans Meijer
Performeurs : Pierre Dherte, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Candy Saulnier, Adèle Vandroth
Production : Lucilia Caesar, IRCAM (Paris), Les Brigittines (Bruxelles), Ars Musica (Bruxelles), Césaré – Centre National (Reims)
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Direction du Théâtre)
Presse
Symphonie familiale en si(mulacre) majeure. Puzzle étonnant, déroutant, où voix, corps et musique assemblent les morceaux d’une maisonnée résonnante de névroses ancestrales. Où l’on décèle forcément comme un petit air – aria ? – de famille.
(Le Soir, Catherine Makereel, 09/06/17)
Nous découvrons en effet quatre corps-instruments interprètes d’une partition scénique d’une remarquable subtilité dans l’exposé de ses thèmes, ses développements, ses variations. Nous sourions parce qu’IvWR traite tout cela selon la fameuse formule de Bergson : du mécanique plaqué sur le vivant (répétitions, arrêts-reprises, borborygmes-proférations, corps-machines).
(Les théâtres de Stéphane Gilbart, Stéphane Gilbart, 08/06/17)
Bestiole, insecte, parasite, élément perturbateur, le Bug est là désormais, exigeant de chacun un renouvellement de jeu. Au triangle de la famille nucléaire est venu s’ajouter un intrus, et ça change tout.
(La Libre Belgique, Marie Baudet, 31/05/17)
Ingrid von Wantoch Rekowski nous embarque de manière singulière aux confins de la musique et du théâtre. (…) Bug, un objet étrange et souvent délicieux, un théâtre musical comme du Kafka, un objet né de longues et singulières recherches auxquelles elle réussit à donner une forme charnelle et sensible.
(La Libre Belgique, Guy Duplat, 08/06/17)
Un objet étrange et souvent délicieux, un théâtre musical comme du Kafka, un objet né de longues et singulières recherches auxquelles elle (IvWR) réussit à donner une forme charnelle et sensible.
(La Libre, Guy Duplat, 06/17)
Dans sa nouvelle création, Ingrid von Wantoch Rekowski s’empare non seulement du pouvoir évocateur des corps mais en fait la partition rythmique, cacophonique ou diatonique de la cellule familiale, avec tous les plis les nœuds et les accrocs qui en font l’inextricable tissu.
Ingrid von Wantoch Rekowski invente là un théâtre musical fascinant où le vocabulaire le plus anodin d’un dîner de famille (…) devient un leitmotiv chantant – ou plutôt dissonant – pour dire les rancœurs feutrées, les sentiments refoulés, les frustrations les plus enfouies qui structurent tout noyau familial. Puzzle étonnant, déroutant, où voix, corps et musique assemblent les morceaux d’une maisonnée résonnante de névroses ancestrales.
(Le Vif/ L’Express, Catherine Makereel, 09 06 2017)
Bug dit le titre, empruntant à l’informatique le vocabulaire du dysfonctionnement. Quatuor à corps, dit le sous-titre, rappelant que le théâtre d’Ingrid est à la fois musical – elle a, pour la partition, passé commande à quatre compositeurs contemporains – et corporel : un théâtre du geste, du mouvement, du rythme, de la voix, du bruit et du son, très économe en texte et en mots, économie qui n’affecte en rien la quête du sens et de l’émotion juste.
(Alternatives Théâtrales, Yannic Mancel, 2017)
Galerie
©Eric Legrand
Bug-Création ©Eric Legrand
Bug-Création ©Eric Legrand
Bug-Création ©Eric Legrand
Bug-Création ©Eric Legrand
Bug-Création ©Eric Legrand
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Studio
Bug Studio
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