Is This the End? #2 – Here’s the Woman!

Is This the End? #2 – Here’s the Woman!

Pop-requiem en 3 chapitres de Jean-Luc Fafchamps

Dans le deuxième volet de Is this the End?, le compositeur Jean-Luc Fafchamps, le librettiste Éric Brucher et la metteure en scène Ingrid von Wantoch Rekowski poursuivent leur exploration des limbes et des états de conscience modifiée. Portant le titre Here’s the Woman!, cette nouvelle partie se focalise sur le personnage de la femme dont nous suivons le cheminement vers le plus haut amour, luttant pour s’extraire de ses derniers attachements terrestres. Du point de vue formel, le projet connaît une nouvelle évolution : après le film du premier volet, le spectateur est cette fois invité à suivre une performance « scénico- numérique et sonore» sous la forme d’un polyptyque vivant, diffractant le réel tel un tableau animé. En recourant à des moyens numériques sonores et visuels encore jamais utilisés à l’opéra, couplés à une performance « live », le projet tend vers une distorsion toujours plus grande entre réalité et fiction.

Plus d’informations sur le volet I, voir Dead little girl

Credits

Composition : Jean-Luc Fafchamps
Direction musicale : Ouri Bronchti
Livret : Eric Brucher
Mise en scène et concept filmique : Ingrid von Wantoch Rekowski
Vidéo : José Huedo
Lumières : Gérard Maraite
Costumes : Regine Becker
Scénographie : Etienne Andreys
Assistanat : Manolo Sellati
Dramaturgie : Sébastien Herbecq
Chef des chœurs : Alberto Moro
Chanteurs : Albane Carrère (mezzo-soprano), Sarah Defrise (soprano), Amaury Massion (Lylac)
Chœurs de la Monnaie
Académie des chœurs de la Monnaie s.l.d. Benoît Giaux
Performeurs : Angelo Dello Spedale, Isabelle Dumont, Candy Saulnier
Performeurs film : Angelo Della Spedale, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Pierre Gervais, Aurélien Mergola, Annette Sachs, Candy Saulnier
Orchestre : Orchestre symphonique de la Monnaie

Production : La Monnaie / De Munt (Bruxelles)
Coproduction : Lucilia Caesar

Presse

L’unité via les diversités : nous nous retrouvons dans l’éternel mélange des perceptions cher à la démarche créatrice de Jean-Luc Fafchamps (opéra conçu avec Eric Brucher et Ingrid von Wantoch Rekowski). On ne cesse d’y revenir et c’est chaque fois aussi fascinant.

(Le Soir, Serge Martin, 06/04/22)

Here’s the Woman ! n’est que le deuxième chapitre sur les trois que compte le pop requiem Is this the End ?, une des plus étranges créations lyriques commandées ces dernières années par La Monnaie. Très éloignée, par sa forme hybride cinéma-chant, d’un opéra classique, cette performance scénico-numérique et sonore, comme l’entend son trio de concepteurs (le compositeur Jean-Luc Fafchamps, la metteuse en scène Ingrid von Wantoch Rekowski et le librettiste Eric Brucher) poursuit l’exploration des états de conscience modifiés entamée en septembre 2020 avec Dead little Girl.

La mise en scène grinçante, poétique, onirique, fantastique, gothique, mêle à des vidéos et à des effets technologiques préenregistrés le direct de la performance.

(L’Echo, Valérie Colin, 16/04/22)

Le dispositif scénique imaginé par Ingrid est un immense polyptyque gothique, dont les écrans-tableaux sont manœuvrés par des comédiens, comme pour la présentation d’un précieux retable. C’est dans cet espace incertain et fascinant que se produiront les chanteurs, mais sans que le spectateur puisse toujours saisir s’ils sont présents ou non.

(La Libre Belgique, Martine Dumont-Mergeay, 19/04/22)

Sur l’autel de l’ingrédient secret de l’identité belge, Is this the end ?du trio Fafchamps, von Wantoch Rekowski et Brucher rejoint la pipe de René Magritte, la Castafiore d’Hergé et l’Eurovision de Telex : qu’importe qu’il y ait une « vie après la mort », le public, allumé par cette première (jouée deux fois chaque jour de représentation) sait battre des mains, dire son plaisir -et reconnaître la « vie avant la mort ».

(Crescendo Magazine, Bernard Vincken, 21/04/22)

Here’s the Woman ! nous invite à vivre une expérience sonore déroutante. Aucun musicien n’est présent dans la salle. L’orchestre et le chœur ont été préenregistrés pour être diffusés chaque soir à travers un système de projections sonores qui enveloppent le spectateur.

(RTBF, François Caudron, 21/04/22)

Is this the End? is een mijmering over leven en dood, gaat door merg en been en is toch niet zwaarwichtig. De voorstelling brengt een frisse wind in het operagenre, een soort verjongingseffect wat ook te zien is aan het publiek deze dagen in de Malibranzaal van de Munt.

(Klara, Sylvia Brockaert, 21/04/22)

Dans ce “Pop Requiem”, le macabre rivalise avec les musiques aériennes en un voyage halluciné, porté par l’Orchestre de chambre et les Chœurs de La Monnaie toujours à l’affût (et spatialisés).

(Olyrix, Soline Heurtebise, 23/04/2022)