Is This the End? #1 – Dead little Girl

Is This the End? #1 – Dead little Girl

Pop-requiem en 3 chapitres de Jean-Luc Fafchamps.

L’Opéra Is this the End? explore les états intermédiaires entre la vie et la mort : la vie qui s’éteint, la mort qui se profile, les consciences en partance, le monde flottant de l’entre-deux. Un Homme, une Femme et une Adolescente se retrouvent projetés dans ces limbes et les parcourent sans nécessairement en être conscients ni comprendre ce qui leur arrive. Une errance qui dessine les contours illusoires de nos perceptions : vivants, que pouvons-nous saisir de la réalité de la mort ? Morts, pouvons-nous encore participer au domaine des vivants ? Sommes-nous encore conscients ou n’est-ce que les projections de notre cerveau qui s’éteint ? Le propos, grave, alterne humour, fureur, émotion, méditation, fantaisie…

Première partie du tryptique, Dead little Girl se polarise sur une Adolescente perdue dans un monde transitoire peuplé d’entités fantomatiques, et passant de l’angoisse à la colère ou au désarroi le plus complet, elle qui n’était que « just a little girl » et ne cherchait que l’amour. L’œuvre est un spectacle musical et vocal exécuté live, mêlé à des séquences pré-filmées tournées dans les coulisses d’un opéra (La Monnaie à Bruxelles). Le film évoque le voyage erratique de la jeune fille.

Crédits

Composition : Jean-Luc Fafchamps
Direction musicale : Patrick Davin / Ouri Bronchti
Livret : Eric Brucher
Mise en scène : Ingrid von Wantoch Rekowski
Réalisation du film : Jean Claude Wouters
Costumes : Regine Becker
Chef des chœurs : Alberto Moro
Chanteurs : Sarah Defrise (soprano), Amaury Massion (chanteur du groupe Lylac), Albane Carrère (mezzo-soprano)
Chœurs de la Monnaie
Académie des chœurs de la Monnaie s.l.d. Benoît Giaux
Performeurs : Angelo Dello Spedale, Aurélien Dubreuil-Lachaud, Pierre Gervais, Leslie Mannès, Aurélio Mergola, Ninon Perez
Orchestre : Orchestre symphonique de la Monnaie

Production : La Monnaie / De Munt (Bruxelles)
Production du film : Heliox
Avec le soutien de : Ars Musica (Bruxelles), Lucilia Caesar

Presse

Un vrai format inédit au croisement entre les arts vidéo et musical. L’univers fantasmagorique – une franche réussite – entre en collision avec la réalité du théâtre fantomatique.

(Opera Online, Thibault Vick, 12/09/2020)

Théâtre musical, l’œuvre complexe, mystique et cynique, est à la mesure de la science-fiction qui rattrape peu à peu le monde, sur l’ambiguïté du sens même de la vie mais aussi de la mort. Solitude, distorsion du temps, angoisses prolongées et difficultés à communiquer, l’œuvre s’hybride entre psychanalyse, science-fiction, mysticisme et neurosciences, en plein délire. L’audace d’un projet aussi dense que Dead Little girl, rend impatient de voir la suite de ce conte halluciné.

(Olyrix, Soline Heurtebise, 12/09/2020)

Ici, pandémie oblige, toute la mise en scène d’Ingrid von Wantoch Rekowski prend la forme d’un film préenregistré dans le bâtiment de la Monnaie, partageant avec la partition un même humour.

(La Libre, Nicolas Blanmont, 19/09/20)

La production, innovante et atypique à plus d’un égard, questionne ainsi le monde avec une contemporanéité qui n’a sans doute jamais autant interpellé. C’est bien […] face à une nouvelle définition du spectacle total que nous nous trouvons ici, dans lequel la musique d’aujourd’hui s’exécute dénuée de complexes, de stéréotypes et de catégorisations.

(Crescendo, Clara Inglese, 15/09/2020)

De Munt opende haar seizoen met een bijzonder geslaagde streamingproductie. Een ontroerend nieuw begin.
Nog maar eens voor het scherm? We zaten er niet echt op te wachten. Maar die scepsis weten regisseur Ingrid von Wantoch Rekowski en componist Jean-Luc Fafchamps al snel om te buigen. Lijkt de allereerste scène van het jonge, pas gestorven meisje nog even op rotslechte cinema – te veel expressie voor het kleine scherm – dan zuigt de mix van vooraf opgenomen beelden en live performance je al snel mee in wat dit is: opera. Maar dan anders.
Zot barok is deze opera. Belgisch absurd. En bij momenten ook onweerstaanbaar grappig. Vijf sterren.

(De Standaard, Annemarie Peeters, 14/09/2020)

Live en niet-live zijn even fuïde als leven en dood. Zestien scènes volgen elkaar snel op en kunnen de meest diverse stijlen aannemen: ouderwets, kitscherig (een dansje als advertentie voor de hemel!), theatraal en hyperactief, wanhopig ronddolen van het meisje door het voorgeborchte.

(De Morgen, Stefan Moens, 14/09/2020)

Dead little girl is een hallucinante trip door het voorgeborchte waarin een tienermeisje terecht komt, een overgangsfase van leven naar dood.
Onvergetelijk is het beeld waarin de componist zelf aan de piano zit in een concertjas met lange panden die als een gedrapeerde sleep achter hemaan liggen terwijl de tiener met een nooit geziene furie zijn partituren van de pupiter gooit.

(Klara Continuo, 13/09/20)

Wel heeft regisseur Ingrid Von Wantoch Rekowski het dolen door de Munt-krochten fantasievol vormgegeven.

(NRC, Joep Stapel, 14/09/2020)

De Munt brengt schitterende enscenering van wat einde opera kan worden. Totaal onuitgegeven.

(Klassiek Centraal, Roger Creyf, 19/09/2020)

Is this the End? [non è] ‘un’opera trasmessa in streaming’ ma un’opera voluta, pensata, costruita esclusivamente per lo streaming, e questo è completamente nuovo. La Monnaie con levità ha dato voce al dolore di questo tempo e creato una via che non è un ripiego ma qualcosa di nuovo, che può salvare l’opera e i suoi artisti da questa crisi che puó ucciderla. Quest’opera sarà ricordata anche come un coraggioso tentativo di esplorazione di un linguaggio operistico complessivamente nuovo, adatto per un tempo nuovo. La Monnaie ci ha consegnato anche un magnifico esempio di intelligente pragmatismo, di velocità di cambiamento e di resilienza. Una lezione morale per l’Europa, in questi difficili tempi di scoraggiato attendismo.

(Fattitaliani,  Giovanni Chiaramonte, 13/09/2020)